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Premier cas de fièvre catarrhale ovine en France : une menace pour les éleveurs

A photography of a sheep showing symptoms of bluetongue disease such as mouth lesions and breathing difficulties, with a rural farm setting in the background near Maubeuge, France.
La fièvre catarrhale ovine (FCO) a été détectée pour la première fois en France, dans un élevage près de Maubeuge, révélant la présence du sérotype 3 (BTV 3) jusque-là observé uniquement dans certains pays voisins. Bien que la maladie n'affecte pas les humains ni la qualité des denrées animales, elle pose d'importants défis économiques et sanitaires pour les éleveurs, incitant les autorités à développer une stratégie de vaccination.

Fièvre catarrhale ovine : Premier cas français détecté près de Maubeuge

La fièvre catarrhale ovine (FCO) fait son apparition en France avec un premier cas détecté dans un élevage situé à Marpent, près de Maubeuge. Ce cas, confirmé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), révèle la présence du sérotype 3 (BTV 3) de la maladie. Jusqu’à présent, ce sérotype n’était observé que dans certains pays limitrophes comme les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique. La préfecture du Nord souligne l’importance de cette découverte en France et alerte de potentielles restrictions commerciales sévères.

Une maladie strictement animale

Les autorités sanitaires insistent sur le caractère strictement animal de la FCO. La maladie « n’affecte pas l’être humain » et n’a « aucune incidence sur la qualité sanitaire des denrées issues des animaux malades », précise l’ANSES. Toutefois, l’apparition de cette maladie dans un élevage est problématique en raison de sa transmissibilité élevée chez tous les ruminants domestiques et sauvages. Les ovins sont principalement affectés mais des cas peuvent également être observés chez les bovins et les cervidés. Les animaux développant une forme clinique présentent des symptômes variés tels que fièvre, lésions buccales, difficultés respiratoires et amaigrissement.

Conséquences économiques et stratégie de vaccination

La FCO peut avoir des impacts économiques considérables pour les éleveurs en raison des restrictions commerciales nécessaires pour prévenir la propagation de la maladie. Les symptômes plus sévères incluent des retards de croissance, la mort de certains animaux et des avortements chez les femelles infectées. Pour atténuer ces effets, le ministère de l’Agriculture travaille à la finalisation d’une stratégie de vaccination volontaire, qui sera lancée prochainement. Les éleveurs situés dans des zones régulées pourront bénéficier gratuitement de cette vaccination, une mesure cruciale pour endiguer l’extension du virus.

Alors que des foyers de FCO avaient déjà été détectés aux Pays-Bas et en Belgique il y a quelques semaines, la France se prépare pour faire face à cette nouvelle menace pour son cheptel animal.

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