Aggravation de l’épidémie de choléra à Mayotte : Cinq nouveaux décès signalés
L’épidémie de choléra se poursuit à Mayotte avec une intensité préoccupante. Selon le dernier rapport de l’Agence régionale de santé (ARS), cinq décès supplémentaires ont été dus au choléra depuis le début de l’épidémie en mars, portant le bilan total à cinq morts, soit une augmentation de trois par rapport à la semaine précédente. En outre, deux autres décès ont été déclarés « partiellement imputables » au choléra étant donné la présence partielle des indicateurs de la maladie.
Ces nouveaux chiffres ont été publiés le 30 juillet par l’ARS et soulignent l’importance de renforcer les mesures préventives et le suivi des cas. Dans ces deux cas partiellement imputables, les signes cliniques étaient présents, mais les preuves microbiologiques et le lien épidémiologique n’étaient pas suffisants pour établir une cause unique de décès.
Stabilisation des nouveaux cas
Depuis le 12 juillet, aucun nouveau cas de choléra n’a été rapporté, ce qui pourrait indiquer une stabilisation de l’épidémie. Depuis la détection du premier cas le 18 mars, un total de 221 cas ont été confirmés sur l’île. Le combat contre l’épidémie a inclus le traitement de 1.243 personnes et la vaccination de 18.766 habitants. Ces efforts permettent éventuellement de contenir la propagation du choléra, mais la vigilance reste de mise.
Voici un récapitulatif des principaux chiffres:
Indicateurs | Valeurs |
---|---|
Total de décès | 5 |
Décès partiellement imputables | 2 |
Cas confirmés | 221 |
Personnes traitées | 1.243 |
Personnes vaccinées | 18.766 |
Recommandations pour limiter la propagation
Le choléra est une infection bactérienne transmise par l’eau ou les aliments contaminés. La maladie peut entraîner des diarrhées sévères et, dans les cas graves, la mort par déshydratation rapide. Pour minimiser les risques de propagation, l’ARS recommande des mesures de précaution rigoureuses. Il est essentiel de se laver régulièrement les mains avec du savon, de ne consommer que de l’eau potable et d’isoler les personnes présentant des symptômes de diarrhée.
Les autorités mettent également en garde les personnes revenant des Comores ou de l’Afrique continentale et ayant été en contact avec des cas suspects. En cas de déshydratation sévère, il est crucial de contacter les services d’urgence en composant le 15 et de s’assurer de rester bien hydraté.