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La coqueluche gagne du terrain en France : dernier bilan alarmant
La coqueluche, maladie bactérienne hautement contagieuse, continue de se propager en France selon l’agence de santé publique. Depuis le début de l’année 2024, cette infection a causé la mort de vingt enfants, marquant une tendance inquiétante malgré certains signes de stabilisation. L’épidémie s’est intensifiée au cours des derniers mois et est responsable de graves complications respiratoires et neurologiques chez les nourrissons.
Statistiques de la coqueluche en France depuis janvier 2024
Période | Nombre de décès |
---|---|
Fin juin 2024 | 14 enfants |
Juillet 2024 | 20 enfants (données provisoires) |
Évolution de l’épidémie : vigilance et prudence nécessaires
Bien que des indicateurs tels que la diminution des passages aux urgences montrent une légère amélioration, l’agence Santé publique France appelle à la prudence. La maladie reste une menace sérieuse, particulièrement pour les enfants. En plus des vingt décès d’enfants, huit adultes âgés de plus de 50 ans sont également décédés de complications partiellement liées à la coqueluche, bien que la maladie n’ait pas été identifiée comme la cause principale de leur décès.
L’importance de la vaccination
La France, confrontée à une résurgence de diverses maladies infectieuses comme la rougeole, souffre d’une vaccination insuffisante contre la coqueluche. Bien que le vaccin soit obligatoire pour les nourrissons, son application reste trop peu systématique. La Haute Autorité de santé insiste sur la nécessité de vacciner davantage de femmes enceintes pour immuniser les nouveaux-nés dès la naissance.
Recommandations essentielles pour freiner la propagation
En plus de la vaccination des femmes enceintes, il est recommandé de vacciner l’entourage du bébé — parents, frères et sœurs, et grands-parents — surtout si leur dernier vaccin remonte à plus de cinq ans. Cette préconisation vise à créer un environnement familial immunisé, limitant ainsi les risques pour les nourrissons.
Sur l’ensemble du territoire, l’épidémie se poursuit avec une très importante circulation de la coqueluche, rendant la vigilance et les mesures de prévention indispensables pour protéger les plus vulnérables.
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