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Licencié pour un besoin pressant : un employé attaque Lenovo en justice pour discrimination

"A photograph of an elderly man in a suit, looking distressed in a hotel lobby with a concerned expression, representing a personal crisis."
Richard Becker, un vendeur informatique de 66 ans, licencié par Lenovo après un incident embarrassant lié à ses troubles de la vessie, a décidé de poursuivre l'entreprise pour discriminations liées à son handicap et réclame 1,5 million de dollars en dédommagement. Son avocat dénonce une enquête biaisée de la part des ressources humaines et souligne que sa condition médicale était connue depuis 2016.

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Un incident aux conséquences dramatiques pour Richard Becker. Ce vendeur informatique âgé de 66 ans a été licencié par Lenovo, un des géants du matériel informatique. Cet événement surprenant s’est produit en février dernier après un dîner de travail à New York. Pris d’une envie pressante alors qu’il se trouvait dans le hall de son hôtel, l’homme a été contraint de se soulager sur le sol. Selon le récit dans la plainte déposée par Becker, il souffre de troubles de la vessie, ce qui l’a placé dans une situation extrêmement inconfortable. L’incident a été immédiatement signalé aux ressources humaines de Lenovo par un collègue qui l’avait observé, selon l’avocat de Becker, Alexander Sakin.

Richard Becker ne compte pas en rester là. Licencié quelques jours plus tard, il a décidé de demander la reconnaissance de son handicap par voie judiciaire. Il réclame ainsi 1,5 million de dollars en dédommagement, invoquant une enquête biaisée menée par les RH de l’entreprise. Becker souligne que ses troubles de la vessie sont connus depuis 2016, et qu’il est suivi par un urologue pour cette raison. Pourtant, malgré cette connaissance de son état de santé, Lenovo a décidé de mettre fin à son contrat quelques mois après son embauche en 2022.

Le contexte du licenciement

Situé près du célèbre carrefour de Times Square, l’hôtel où l’incident s’est produit est au cœur d’un environnement animé où les situations embarrassantes peuvent facilement attirer l’attention. Pour Richard Becker, ce fut un collègue qui aurait agi par « pur sentiment de méchanceté et malveillance » en signalant l’incident aux responsables de l’entreprise. À la suite du licenciement, Becker n’a pas été réengagé malgré le contexte médical qui plaide en sa faveur. Son avocat a critiqué le processus disciplinaire, le qualifiant de « simulacre d’enquête » puisqu’aucun interrogatoire formel n’a été conduit pour comprendre les circonstances exactes de l’événement.

Becker, aujourd’hui sans emploi, doit faire face à une situation difficile à son âge. La plainte déposée souligne non seulement le caractère abrupt et injustifié de cette décision, mais aussi l’importance d’une reconnaissance juridique du handicap en milieu professionnel. L’affaire pourrait ouvrir la voie à des discussions plus larges sur la gestion des travailleurs handicapés et les responsabilités des employeurs envers leurs employés présentant des conditions de santé spécifiques.

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