Santé Quotidien, votre actualité santé et bien-être

Emotion et controverse suite à l’euthanasie de Toki

A photography of a peaceful march in honor of Toki, the bichon tragically euthanized under suspicion of rabies, highlighting the need for a balance between preventive measures and respect for animal rights.
Une marche blanche émouvante a eu lieu à Hyères en mémoire de Toki, un bichon euthanasié sous suspicion de rage, suscitant un débat sur les procédures administratives. Les résultats post-mortem ont révélé qu'il n'était pas porteur du virus, relançant le débat sur la gestion des cas de rage et la nécessité d'équilibrer prévention et respect des animaux.

Une vive émotion a parcouru les rues de Hyères ce samedi lors de la marche blanche organisée en l’honneur de Toki, un bichon de 20 mois tragiquement euthanasié sous suspicion de rage, suscitant un vif débat sur les procédures administratives en lien avec cette maladie. Les participants, nombreux, ont marché en silence, arborant des portraits du petit chien accompagnés de messages touchants et de réclamations pour plus de justice dans le traitement des cas similaires.

L’affaire Toki débute lorsque le bichon croise le chemin d’un chien infecté par le virus de la rage. Les autorités sanitaires, appliquant le principe de précaution, décident de l’euthanasie de Toki, créant un précédent controversé. La décision a été prise par la direction départementale de protection des populations suscitant indignation et incompréhension auprès de la famille du chien et de nombreux défenseurs des droits des animaux. Une pétition a rapidement vu le jour, réunissant plus de 18.000 signatures, dans l’espoir d’influer sur la décision de justice. Malheureusement, l’intervention du conseil d’État demandée par ses propriétaires n’a pu empêcher l’issue fatale.

Le choc de la communauté a redoublé lorsque les résultats des analyses post-mortem révélèrent que Toki n’était pas porteur de la rage. L’événement a relancé le débat public sur les méthodes de gestion des cas de rage suspectés, mettant en exergue les failles du système actuel. Face à cette situation et à l’appel de l’association Natachat, la mobilisation a pris forme via la marche blanche, non seulement pour rendre hommage à l’animal disparu, mais également pour demander une réévaluation des protocoles en place.

La prévention de la rage chez les animaux domestiques ainsi que chez l’homme reste une priorité de santé publique. Des cas récents, tels qu’un chiot importé du Maroc avec la rage dans le Var, ou le décès d’une personne de la rage en Guyane, rappellent la gravité de cette maladie et la nécessité d’être vigilant. Néanmoins, l’affaire Toki met en lumière le besoin urgent d’un équilibre entre mesures préventives et le respect des droits des animaux et de leurs propriétaires.

Partager l'article

Articles sur le même thème