Un décès foudroyant lié à la peste bubonique
Le Nouveau-Mexique est confronté à un rappel sombre de maladies passées après
le décès d’un homme emporté par la peste bubonique. Confirmée par le ministère de la Santé de l’État américain, cette mort tragique marque le premier cas mortel depuis 2020 et le premier cas humain rapporté depuis 2021. Erigée en signal d’alerte, cette situation appelle à une prise de conscience sur la persistance de certaines infections historiques dans notre ère moderne.
La victime, résidant du comté de Lincoln, fut hospitalisée et y succomba des suites de la maladie, d’après le New Mexico Department of Health (NMDOH). Erin Phipps, vétérinaire de la santé publique pour l’État, a souligné la nécessité d’une « sensibilisation accrue de la communauté » et de « mesures proactives » pour prévenir la propagation de cette maladie potentiellement mortelle.
Transmission et symptômes d’une maladie ancestrale
L’agence de santé rappelle que la peste bubonique est une maladie bactérienne véhiculée par les rongeurs et se transmet principalement par les piqûres de puces infectées. Les animaux de compagnie peuvent également jouer un rôle involontaire dans le transfert de l’agent pathogène, en ramenant des puces infectées à l’intérieur des foyers. Une exposition directe à des animaux infectés, vivants ou morts, représente un autre facteur de risque notable.
La peste, surtout connue pour avoir causé la peste noire au Moyen Âge, présente des symptômes tels que des fièvres élevées, des frissons, des douleurs musculaires et des ganglions lymphatiques enflés (bubons). Sans traitement antibiotique rapide, la maladie peut être fatale, d’où la gravité de la recente mort survenue au Nouveau-Mexique.
Prévention et mesures de sécurité en réaction à la menace
Le NMDOH insiste sur une série de recommandations pour diminuer le risque de contracter la peste bubonique. Ils conseillent de limiter la capacité des animaux domestiques à errer et chasser à l’extérieur et encouragent les habitants à maintenir une hygiène stricte concernant leurs animaux de compagnie.
Les autorités ont entrepris une évaluation environnementale dans les zones où le risque pourrait être accru, avec l’intention d’identifier et de minimiser les menaces présentes. La vigilance reste de mise, sachant qu’un autre cas avait précédemment été rapporté en Oregon en février. Ces alertes servent de piqûre de rappel pour l’importance d’une prévention soutenue et informée face à des maladies que beaucoup considèrent, à tort, appartenant au passé.