Consummation d’alcool en France: une étude régionale révèle les disparités
La France, reconnue pour sa culture du vin et de l’apéritif, semble connaître une baisse significative de consommation d’alcool si l’on en croit l’étude récente de Santé publique France. Cette synthèse met en lumière un véritable atlas de la consommation d’alcool, dessinant ainsi les contours d’une France aux habitudes diverses, mais aussi aux risques sanitaires différenciés. En effet, l’alcool reste une des premières causes de mortalité évitable du pays.
L’Occitanie, région de la consommation quotidienne
À travers son analyse, l’agence nationale de santé publique a noté que c’est en Occitanie que la proportion de buveurs quotidiens est la plus élevée. En comparaison nationale, cela représente un pourcentage inquiétant de 11% pour les 18-75 ans, bien au-dessus de la moyenne française qui s’établit autour de 8%. Pour illustrer ce constat, voici un tableau des trois régions de tête pour cette catégorie :
Région | Percentage (%) |
---|---|
Occitanie | 11.0 |
Nouvelle-Aquitaine | 10.2 |
Pays-de-la-Loire | 9.7 |
Les Pays-de-la-Loire en tête des alcoolisations massives
Autre indicateur préoccupant, les épisodes d’alcoolisations ponctuelles importantes (API), communément appelées « cuites », trouvent leur champion dans la région des Pays-de-la-Loire. Ce phénomène, en hausse par rapport aux chiffres de 2017, concerne 22.6% des adultes de la région évoqués mensuellement. Par contraste, il est intéressant de noter que des régions telles que l’Île-de-France et les départements et régions d’outre-mer se positionnent en bas de l’échelle concernant la consommation quotidienne, témoignant de la diversité des comportements face à l’alcool.
Région | Percentage (%) |
---|---|
Pays-de-la-Loire | 22.6 |
Bretagne | 21.6 |
Guyane | 19.2 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 17.3 |
Bourgogne-Franche-Comté | 16.9 |
Il est clair que, derrière les chiffres et les pourcentages, il y a une préoccupation majeure pour la santé publique. Non seulement l’excès d’alcool est nuisible à la santé individuelle, mais il pèse également sur la société par le biais des coûts de santé, des accidents et des impacts sociaux. Les autorités sanitaires restent donc vigilantes et œuvrent à sensibiliser la population sur les risques liés à une consommation excessive d’alcool.