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Athlètes Covid-19 : Paris 2024 sur le qui-vive

À l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, des cas de Covid-19 ont été recensés parmi les athlètes, notamment australiens et belges, incitant à des mesures de précaution renforcées, telles que le port du masque par l’équipe de France d’aviron. Malgré l'apparition du variant hautement transmissible « FLiRT », les autorités sanitaires rassurent sur le faible risque de cluster, en soulignant l’importance des gestes barrières et de la vigilance.

Athlètes testés positifs au Covid-19 : Une situation surveillée de près

À l’approche de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, une situation inattendue est en train de se développer. Des cas de Covid-19 ont été recensés parmi les athlètes dès leur arrivée en France, notamment chez les sportives australiennes et des joueurs belges. L’équipe féminine australienne de water-polo est particulièrement touchée avec cinq cas confirmés. La cheffe de la délégation, Anna Meares, a assuré que la situation était confinée au sein de l’équipe de water-polo, tout en soulignant que les athlètes pourraient s’entraîner si leur état de santé le permet. En parallèle, plusieurs sportifs belges ont également été testés positifs. Le médecin du comité national olympique belge n’a toutefois pas divulgué les noms ni les disciplines concernées.

Mesures de précaution renforcées

Face à ces premières contaminations, certains ont pris des mesures de précaution supplémentaires. Par exemple, l’équipe de France d’aviron a décidé de rendre obligatoire le port du masque lors de rendez-vous médiatiques. Sébastien Vieilledent, directeur technique national de la Fédération française d’aviron, a notamment insisté sur l’importance de minimiser les risques, expliquant que la montée des phénomènes viraux pourrait être catastrophique pour une discipline nécessitant autant de force et d’endurance. Du côté des sportifs allemands, en particulier les céistes et kayakistes en sprint, une attention accrue à la limitation des risques de contamination a également été adoptée.

Situation sous contrôle selon les autorités sanitaires

Alors que plusieurs coureurs du Tour de France avaient également été contaminés par le Covid-19, les autorités sanitaires françaises tentent de rassurer. Selon le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, le risque de cluster est faible. Il affirme que bien que le Covid-19 soit toujours présent, l’augmentation des indicateurs est légère, comparée aux années précédentes. Les indicateurs syndromiques et virologiques montrent une légère augmentation en médecine de ville mais restent stables à l’hôpital. La tendance à la baisse du niveau de circulation du SARS-CoV-2 semble se poursuivre après un pic atteint début juillet, confirmé par l’analyse des eaux usées.

Variant « FLiRT » et recommandations officielles

Ce rebond des cas de Covid-19 est notamment attribué au variant « FLiRT », comprenant les souches KP.2 et KP.3. Hautement transmissible, il est responsable de 60% des contaminations récentes en France. Le Dr William Schaffner a indiqué que ce sous-variant d’Omicron, avec une mutation supplémentaire dans sa protéine spike, provoque généralement des infections plus légères. Néanmoins, ses symptômes incluent la fièvre, la toux et les courbatures, similaires aux infections précédentes. Pour le moment, le Comité d’organisation des JO (Cojo), dirigé par Tony Estanguet, ne prévoit aucune recommandation spécifique. Il assure cependant que du gel hydroalcoolique est mis à disposition et rappelle aux sportifs de porter un masque en cas de symptômes et de limiter les contacts.

Conseils et gestes barrières

Les épidémiologistes soulignent que les interactions en lieux clos et mal ventilés augmentent le risque de transmission. Antoine Flahault conseille donc de sécuriser ces situations à risque, notamment dans les restaurants et cafétérias des villages olympiques. Santé publique France insiste également sur l’importance des gestes barrières, comme le port du masque et l’hygiène des mains, pour se protéger et limiter la propagation des infections respiratoires.

Origine Pourcentage de contamination
Variant KP.3 60%

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