Épidémie de coqueluche : pourquoi est-il crucial de se faire vacciner
L’**épidémie de coqueluche** refait surface dans plusieurs régions, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires. La coqueluche, une maladie bactérienne hautement contagieuse, peut entraîner de graves complications, notamment chez les nourrissons et les personnes âgées. L’Agence nationale de santé publique rappelle donc l’importance cruciale de la vaccination. Cette infection respiratoire, causée par la bactérie Bordetella pertussis, se manifeste par des quintes de toux violentes et peut se compliquer par des pneumonies ou des convulsions. Selon les spécialistes, la **vaccination** demeure le moyen le plus efficace de se protéger et de protéger les autres.
Qui doit se faire vacciner ?
Le calendrier vaccinal prévoit des rappels réguliers tout au long de la vie pour maintenir une immunité optimale contre la coqueluche. Il est vivement recommandé de vacciner les nourrissons dès l’âge de deux mois avec plusieurs rappels jusqu’à l’âge de 18 mois. Les femmes enceintes, les membres de la famille des nouveaux-nés et les professionnels de santé doivent également être à jour dans leur vaccination pour éviter de contaminer les populations vulnérables. Voici un **barème** des recommandations par tranche d’âge :
Tranche d’âge | Nombre de doses |
---|---|
2 mois | 1 |
4 mois | 1 |
11 mois | 1 |
6 ans | 1 |
11-13 ans | 1 |
25 ans | 1 |
Les risques d’une non-vaccination
Ne pas se faire vacciner contre la coqueluche présente des risques non négligeables pour la **santé publique**. Les nourrissons qui ne sont pas encore complètement vaccinés sont particulièrement à risque. La maladie peut entraîner des hospitalisations prolongées, et, dans les cas les plus graves, elle peut être mortelle. Pour les adultes, la coqueluche peut sembler moins dangereuse, mais elle n’en reste pas moins débilitante et contagieuse. Une personne infectée peut transmettre la bactérie à une moyenne de 12 à 16 personnes. Ainsi, la non-vaccination engendre une circulation accrue de la maladie dans la communauté, augmentant les chances d’épidémies.
Les mesures préventives
Outre la vaccination, plusieurs mesures préventives peuvent être adoptées pour limiter la propagation de la coqueluche. Le respect des **gestes barrières**, tels que se laver régulièrement les mains et porter un masque en cas de toux, est essentiel. En cas de contamination ou de suspicion de coqueluche, il est crucial de consulter rapidement un médecin et de suivre les traitements antibiotiques prescrits. Les individus infectés doivent éviter les contacts avec les personnes à haut risque, particulièrement les nourrissons et les femmes enceintes. Ces mesures permettent d’endiguer la transmission de la maladie et de protéger les populations les plus vulnérables.