Cas autochtones détectés : les maladies transmises par les moustiques confirment leur progression en France hexagonale
Cet été, les premiers cas autochtones de dengue, de chikungunya et d’infection par le virus West Nile ont été signalés en France. Santé publique France rappelle l’importance de la déclaration des cas et propose des mesures préventives pour se protéger des piqûres de moustiques. Les arboviroses, transmises principalement par le moustique tigre (Aedes albopictus) et les moustiques du genre Culex, montrent une progression inquiétante dans l’Hexagone.
La surveillance des arboviroses repose sur la déclaration obligatoire de tout cas, importé ou autochtone. Les professionnels de santé jouent un rôle central, non seulement en diagnostiquant et en prenant en charge les patients infectés, mais aussi en signalant les cas aux agences régionales de santé (ARS). Cette chaîne de signalement déclenche des enquêtes épidémiologiques et entomologiques, visant à réduire les risques de transmission locale du virus et à éviter le développement d’épidémies.
Situation en France hexagonale
Entre le 1er mai et le 6 août 2024, un nombre conséquents de cas importés ont été signalés en France hexagonale :
Type de virus | Nombre de cas importés |
---|---|
Dengue | 979 |
Chikungunya | 10 |
Zika | 2 |
Par ailleurs, des cas de transmission locale (autochtone) ont également été détectés :
Type de virus | Lieu | Nombre de cas |
---|---|---|
Dengue | Occitanie | 1 |
Dengue | Paca | 2 |
Chikungunya | Île-de-France | 1 |
Virus du Nil occidental | Paca | 3 |
Les gestes à adopter pour se protéger des moustiques
Afin de limiter les risques d’infection, il est crucial d’adopter certains gestes préventifs. Portez des vêtements amples et couvrants, et utilisez des répulsifs anti-moustiques cutanés. Dormez sous une moustiquaire et branchez des diffuseurs électriques dans les pièces de vie. À l’extérieur, l’utilisation de serpentins peut également s’avérer utile.
Au retour de régions où des cas ont été signalés, il est recommandé de consulter un médecin en cas de symptômes tels que des douleurs articulaires, des douleurs musculaires, des maux de tête, des éruptions cutanées avec ou sans fièvre et des conjonctivites. Il est également fortement conseillé d’éviter de se faire piquer de nouveau pour ne pas infecter d’autres moustiques qui pourraient ensuite contaminer une autre personne.
Pour plus d’informations, des outils de prévention sont mis à disposition des professionnels de santé et du public. Les recommandations s’appliquent également aux voyageurs de retour de zones à risque pour prévenir et signaler les potentielles infections.