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Attention : Les fruits de mer de plus en plus dangereux !

A photography of seafood being carefully handled and cooked with a focus on maintaining safety and hygiene protocols.
Le réchauffement climatique favorise la prolifération de bactéries dangereuses comme le Vibrio, rendant la consommation de fruits de mer de plus en plus risquée, selon un communiqué de l’Efsa. Les consommateurs sont donc invités à être particulièrement vigilants lors de la manipulation et de la cuisson de ces produits, notamment les personnes vulnérables.

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Mauvaise nouvelle pour les amateurs de fruits de mer

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de fruits de mer. En consommer risque d’être de plus en plus dangereux pour la santé, notamment à cause du réchauffement climatique qui favoriserait le développement de certaines bactéries. C’est ce qu’indique l’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, dans un communiqué publié le 23 juillet. Une bactérie en particulier attire l’attention et inquiète les autorités : la Vibrio. Selon de récentes études, cette bactérie a été détectée dans de nombreux lots de fruits de mer produits et importés en Europe.

Les trois espèces de vibrions dangereuses

Plus précisément, ce sont trois espèces dangereuses de vibrions qui ont été détectées : Vibrio parahaemolyticus, Vibrio vulnificus, et Vibrio cholerae. La première, recensée dans 20 % des cas, peut entraîner une gastro-entérite. Les deux autres, repérées respectivement dans environ 6 % et 4 % des cas, peuvent provoquer des infections graves, une septicémie, voire la mort chez les personnes vulnérables comme les enfants, les personnes âgées ou fragiles.

Espèce de Vibrio Prévalence Conséquences pour la santé
Vibrio parahaemolyticus 20 % Gastro-entérite
Vibrio vulnificus 6 % Infections graves
Vibrio cholerae 4 % Septicémie, décès

Effets du climat sur la prolifération des vibrions

Selon l’Efsa, la prolifération de ces bactéries aquatiques est notamment favorisée par l’augmentation de la température de l’eau. « Les vibrions se développent de manière optimale dans des conditions chaudes. Des températures plus élevées favorisent leur présence et leur croissance », peut-on lire dans son communiqué. L’organisme évoque également un autre facteur : la salinité, car « les vibrions ont besoin d’une certaine concentration en sel pour se développer de manière optimale ». On les retrouve ainsi dans les eaux à faible salinité ou saumâtres (où les rivières rejoignent la mer).

Régions particulièrement exposées

Les régions particulièrement exposées sont celles de la mer Baltique, des eaux de transition entre la mer Baltique et la mer du Nord, et de la mer Noire. Si les infections aux vibrions sont en hausse ces 20 dernières années, la situation devrait encore s’aggraver selon les experts. Ces derniers « prévoient que l’occurrence et les niveaux de Vibrio dans les fruits de mer augmenteront au niveau mondial et en Europe, (…) en raison des effets du changement climatique, tels que le réchauffement des côtes et les événements météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur », indique l’Efsa.

Prévention et recommandations

Une partie de la solution se trouve entre les mains des producteurs, invités à veiller au maintien de la chaîne du froid « pendant la transformation, le transport et le stockage des fruits de mer ». L’organisme recommande aux consommateurs de s’assurer d’une « manipulation et une cuisson correctes des produits de la mer » et d’éviter de consommer des produits crus, ou insuffisamment cuits, notamment les personnes vulnérables.

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