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La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé que la vente et la consommation de la poudre énergisante Sniffy seront interdites en France cette semaine. Depuis l’hôpital Necker à Paris où elle visitait les équipes du Samu, elle a exprimé son inquiétude quant au risque d’addiction que pourrait engendrer ce type de produit. « Ma crainte, c’est celle d’une mauvaise habitude. Sniffer une poudre blanche est addictif et le lien avec des produits illicites est évident », a-t-elle déclaré.
Déjà en mai, le gouvernement s’était exprimé sur son intention d’interdire ce produit controversé, dont la consommation évoque celle de la cocaïne. Vendue à 14,90 euros la boîte sur Internet et chez certains buralistes, Sniffy est disponible en plusieurs saveurs. Chaque boîte contient une pipette et une poudre censée agir pendant 20 à 30 minutes. Cette poudre est explicitement interdite aux mineurs, mais son apparence et sa méthode de consommation ont suscité de nombreuses critiques.
La composition de Sniffy est la suivante :
Ingrédient | Fonction |
---|---|
L-arginine | Favorise la dilatation des vaisseaux sanguins |
Caféine | Stimulant |
Créatinine | Soutien des performances physiques |
L-citrulline | Améliore la circulation sanguine |
Taurine | Antioxydant |
Maltodextrine | Source d’énergie rapide |
La Commission européenne avait autorisé l’interdiction du produit le 3 juin, et l’arrêté sera publié au Journal officiel cette semaine. « Une poudre blanche qu’on inhale par le nez ? Bien que cela puisse évoquer le plaisir interdit, c’est totalement conforme à la loi », pouvait-on lire sur le site Internet de la marque Sniffy. Cette publicité a provoqué l’indignation de nombreux professionnels, y compris des syndicats policiers, des buralistes et des spécialistes des addictions.
Cependant, malgré les critiques, la marque Sniffy a défendu son produit, affirmant qu’il était totalement conforme à la loi, bien que son apparence et sa méthode de consommation rappellent des substances illicites. La décision du gouvernement reflète une volonté de protéger la population des dangers potentiels liés à l’inhalation de tels produits et d’éviter toute confusion avec les drogues.
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