Les retrouve d’un total de six médicaments depuis mercredi pourrait n’être que temporaire, selon les autorités sanitaires. La Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié un communiqué expliquant que les lots concernés, principalement des génériques, ont été mal évalués par la société indienne Synapse Labs. Ces retraits devraient néanmoins avoir un impact minimal sur la prise en charge des patients puisqu’il existe des alternatives thérapeutiques comparables.
Les médicaments concernés
Les médicaments retirés incluent plusieurs génériques utilisés pour traiter diverses maladies. Voici une liste de ces médicaments :
Médicament | Usage | Conditionnement |
---|---|---|
Olanzapine | Traitement de la schizophrénie | Trois conditionnements |
Névirapine | Infection au VIH | – |
Metformine | Traitement du diabète | – |
Tramadol | Antidouleur | – |
Un septième médicament, Ibuprofène Liderlens 400 mg, se voit aussi retirer son autorisation de mise sur le marché, mais il n’est pas concerné par un rappel puisque ce médicament n’est pas encore commercialisé.
Impact sur les patients
Les agences sanitaires insistent sur le fait que ces retraits n’altéreront pas significativement la prise en charge des patients. Des médicaments comparables sont disponibles en quantité suffisante pour servir d’alternative. De plus, les patients sont priés de ne pas arrêter ni modifier leur traitement sans consulter leur médecin. Il n’est pas nécessaire de rapporter les boîtes en pharmacie, et en cas de renouvellement, les pharmaciens fourniront des médicaments équivalents produits par d’autres laboratoires.
Décision en attente de nouvelles études
Une quarantaine d’autres médicaments, soumis à une évaluation similaire par Synapse Labs, bénéficient d’un sursis de deux ans. Ce délai a été consenti pour permettre la réalisation de nouvelles études de bioéquivalence. Voici les principales aires thérapeutiques concernées :
Spécialité | Commentaire |
---|---|
Cardiologie | Absence d’alternatives suffisantes |
Oncologie | Continuité des soins |
Hématologie | – |
Diabétologie | Absence d’alternatives suffisantes |
Gastro-entérologie | – |
VIH | – |
Ces décisions d’attendre de nouvelles études sont motivées par le besoin d’éviter toute situation critique pouvant nuire à la continuité des soins. Actuellement, aucun signalement de sécurité ou de perte d’efficacité n’a été signalé pour les médicaments visés par la suspension ou le report de suspension, précise l’ANSM.