Début de la campagne de vaccination printanière contre le COVID-19 en France

Début de la campagne de vaccination printanière contre le COVID-19

Une initiative cruciale pour la protection des groupes à risque a pris son envol en France ce lundi. La nouvelle campagne de vaccination ciblée contre le COVID-19 se concentre spécifiquement sur la protection des individus les plus vulnérables aux complications sévères de la maladie, notamment les personnes âgées de plus de 80 ans et celles souffrant d’immunodépression, quelle que soit leur tranche d’âge. Le ministère de la Santé avait auparavant souligné l’importance de cette campagne, qui vise à éviter les formes graves du virus chez ces populations particulièrement sensibles.

Selon les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), émises durant l’hiver à la demande du ministère, les résidents d’Ehpad/USLD (unités de soins de longue durée) entrent également dans la catégorie des personnes à privilégier pour cette campagne printanière. Cette dernière s’étendra du 15 avril au 16 juin, avec la possibilité d’une prolongation jusqu’au 15 juillet, si l’évolution de la situation épidémiologique l’exige.

Protocoles et candidats au vaccin

En dépit d’une concentration sur les personnes âgées et immunodéprimées, la campagne offre tout de même la possibilité aux autres citoyens souhaitant un rappel vaccinal de l’obtenir sans frais. Cependant, un délai de trois mois à respecter après la dernière injection ou après une infection au COVID pourra être conditionné à leur éligibilité. Pour répondre aux besoins de cette campagne, les vaccins administrés seront principalement le produit de Pfizer/BioNTech, qui cible le variant Omicron XBB.1.5, ou à défaut le vaccin de Novavax.

Comparaison avec la campagne d’automne-hiver

Pour saisir le changement d’approche entre les périodes de vaccination, il est intéressant de comparer les populations cibles de la campagne d’automne-hiver par rapport à celle de printemps. La précédente campagne s’intéressait principalement aux individus de 65 ans et plus, ceux atteints de comorbidités, incluant les femmes enceintes, les résidents d’Ehpad, ainsi que les personnes en contact régulier avec des individus considérés comme fragiles.