Une alerte sanitaire a été déclenchée à Nîmes après la détection de plus d’une dizaine de cas de rougeole dans une crèche locale depuis le 19 mars 2024. Cet incident met en lumière l’importance de la vaccination et les risques liés à cette maladie hautement contagieuse.
La rougeole est une maladie virale redoutable qui se propage rapidement parmi les populations non immunisées. Elle se caractérise par de la fièvre, de la toux, une rhinite, une conjonctivite et une éruption cutanée distinctive. Les cas répertoriés à Nîmes concernent majoritairement des enfants de moins de deux ans, qui n’ont pas encore reçu les doses nécessaires pour une protection complète contre le virus.
En réponse à cette flambée, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie a pris des mesures immédiates pour endiguer la propagation. Chaque cas signalé fait l’objet d’une enquête approfondie afin de vérifier le statut vaccinal des contacts et, si nécessaire, d’inviter les personnes à jour dans leur carnet de vaccination.
Le retour de la rougeole contraste fortement avec la situation en 2022, où seulement 15 cas avaient été signalés sur tout le territoire français. En 2023, le nombre de cas a augmenté considérablement, bien que cela reste bien inférieur aux chiffres d’avant la période du Covid-19.
Année | Nombre de cas | Hospitalisations |
---|---|---|
2020 | 240 | ND |
2021 | 16 | ND |
2022 | 15 | ND |
2023 | 117 (dont 31 importés) | 27 (2 en réanimation) |
La majorité des hospitalisations en 2023 ont concerné des enfants de moins de 5 ans et des adultes de plus de 30 ans. Sur les 27 cas hospitalisés, 12 ont développé des complications dont 9 sous forme de pneumopathies. Ces données soulignent la vulnérabilité des non-vaccinés face à des complications graves pouvant affecter la santé à long terme.
Il est essentiel pour les parents et les tuteurs de respecter le calendrier vaccinal préconisé par les autorités de santé afin de protéger les plus jeunes et les communautés des menaces de maladies évitables. La rougeole n’est pas une affection anodine et son retour souligne l’importance de maintenir une couverture vaccinale élevée dans la population.