L’UFC-Que Choisir alerte sur la transparence de l’origine des produits alimentaires
Un constat alarmant émane de la récente étude réalisée par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, mettant en lumière un manque criant de clarté quant à l’origine des ingrédients utilisés dans les produits alimentaires transformés. A travers l’analyse de 243 produits issus de grandes marques, les résultats sont édifiants : pour 69% des ingredients scrutés, l´origine reste un mystère.
47% des ingrédients étudiés ne bénéficient d’aucune mention d’origine, ce qui soulève d’inquiétantes questions quant à la traçabilité des produits que nous consommons au quotidien. Le flou persiste pour 22% supplémentaires, recouverts sous l’énoncé vague d’« origine UE ou non UE », une formulation évasive qui n’apporte aucune précision concrète au consommateur désireux de connaître l’exacte provenance de son alimentation.
La demande d’une étiquetage plus rigoureux
Face à cette situation, l’UFC-Que Choisir ne se contente pas de lever le voile sur ce manque de transparence : elle interpelle et appelle à une action réglementaire. L’association demande l’instauration obligatoire d’un indicateur d’origine précis, sous peine de laisser les consommateurs dans un brouillard informationnel préjudiciable à la fois à la sécurité et à la préférence alimentaire de chacun.
En effet, cet indicateur deviendrait un outil décisif pour le consommateur, lui permettant de faire des choix éclairés reposant non seulement sur les qualités nutritionnelles, mais également sur la traçabilité des ingrédients. Une démarche essentielle dans un contexte où les préoccupations sanitaires et écologiques prennent une importance grandissante chez les consommateurs.
Les risques liés à l’absence de transparence
L’absence d’informations fiables et accessibles sur l’origine exacte des produits alimentaires s’avère être un risque majeur pour les consommateurs. Sans ces données, il devient difficile de garantir la qualité et la sûreté des produits, ou d’effectuer des choix en harmonie avec des convictions environnementales ou éthiques spécifiques.
De plus, cette opacité empêche une évaluation juste et responsable des politiques d’approvisionnement des entreprises agro-industrielles, rendant des pratiques potentiellement dommageables pour l’économie locale ou l’environnement moins évidentes à détecter et à sanctionner par la clientèle.