Contrairement à ce que l’on pourrait penser, être gaucher ou droitier n’est pas une question de choix, mais plutôt une affaire neurologique et génétique. En effet, ce clivage manuel qui sépare la population mondiale est loin d’être équilibré. La grande majorité, soit environ 85 à 90%, se sert principalement de leur main droite pour les activités du quotidien. Souvent sujet à des idées reçues, la latéralité est un aspect fascinant de notre biologie. Que nous dit la science à ce propos?
Le mystère du cerveau latéralisé
La prochaine fois que vous rencontrerez une personne qui se déclare droitière ou gauchère, n’hésitez pas à lui dire que tout se joue dans sa tête, au sens littéral du terme. Notre cerveau est divisé en deux hémisphères qui contrôlent chacun les mouvements de la partie opposée du corps. L’un de ces hémisphères prend le dessus et détermine ainsi la préférence manuelle. Cette asymétrie cérébrale est la clé de notre latéralité.
L’empreinte génétique de la latéralité
Dès les premiers gestes d’un bébé, les indices d’une prédominance manuelle se manifestent. Cela suggère que nos gènes jouent un rôle significatif dans cette histoire. La manière dont nous utilisons nos mains peut donc être écrite dans notre code génétique, offrant un terrain fascinant pour les recherches en biologie et en génétique.
Le cas particulier des ambidextres
Les personnes qui se disent « ni de droite ni de gauche » ne font pas seulement allusion à la politique, mais éventuellement à leur capacité d’être ambidextres. Elles représentent un petit pourcentage de la population, de l’ordre de 3 à 4%, et sont capables d’accomplir leurs tâches avec autant d’aisance de la main gauche que de la droite. Un fait qui pourrait s’expliquer par un cerveau qui n’a pas choisi de camp dominant.
Droitiers vs Gauchers : Y a-t-il un meilleur camp ?
Le débat persiste sur l’avantage d’être droitier ou gaucher. Cependant, il est maintenant admis que les gauchers ne sont pas moins adroits que leurs homologues droitiers. Néanmoins, une observation est faite concernant les enfants ambidextres qui pourraient rencontrer quelques obstacles dans leur développement moteur ou linguistique. Bien que ces difficultés soient généralement mineures, elles font l’objet d’attentions particulières dans le domaine de la santé et du bien-être.
La répartition entre droitiers et gauchers
| Latéralité | Pourcentage |
|---|---|
| Droitiers | 85-90% |
| Gauchers | 10-15% |
| Ambidextres | 3-4% |
L’étude de cette latéralité manuelle ouvre un chapitre passionnant dans les recherches en neurosciences et en génétique. Cela nous amène à mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau et à déconstruire peu à peu les idées préconçues qui ont longtemps circulé sur les gauchers et les ambidextres. L’évolution des connaissances en la matière promet de nous éclairer davantage sur les mystères du cerveau humain.
