Le gouvernement a récemment annoncé le doublement de la franchise médicale en France, une mesure qui entrera en vigueur à la fin du mois de mars. Cette décision, qui vise à augmenter la participation des Français aux frais de santé, a été accueillie avec appréhension par certaines associations et syndicats.
À partir du 31 mars, la franchise sur les boîtes de médicaments et les actes paramédicaux passera de 50 centimes à 1 euro. De même, la franchise sur les transports sanitaires doublera pour atteindre 4 euros.
Les participations forfaitaires sur les examens médicaux et les actes de biologie médicale augmenteront également, passant de 1 à 2 euros d’ici début juin. Cependant, le plafond annuel des franchises reste fixé à 50 euros, ce qui signifie que les patients atteignant ce plafond ne paieront pas plus que cette somme.
Les mineurs, les bénéficiaires de l’AME, de la Complémentaire santé solidaire ainsi que les femmes enceintes resteront exemptés de ces frais.
Cette mesure, qui devrait rapporter 800 millions d’euros au gouvernement, a suscité des critiques de la part des associations et syndicats de santé qui craignent que les personnes malades ne renoncent aux soins en raison de cette augmentation des charges.
Il semble donc que la question de l’accès aux soins et du financement de la santé reste un enjeu majeur en France, malgré les justifications avancées par le gouvernement pour justifier cette réforme.